Vivre c’est survivre

Vivre bien et longtemps c’est modestement savoir survivre.

C’est savoir ou sa vie, si fragile et précieuse à la fois, est la plus à l’abri de sa mise en danger.

Vivre, c’est décider. Décider ce qu’il y a de meilleur pour elle et tout simplement ne être là ou sa survie serait dépendantes de facteurs incontrôlable et indépendant de sa volonté.

Aller au moyen Orient en temps de guerre, même dans une zone sécurisée, c’est décider de s’offrir à des éléments extérieurs. C’est autoriser les autres à décider pour nous.

On entend tous les jours des news de personnes étant morte par accident. Par volonté fortuite d’autrui. J’accepte d’être tué par le grand hasard des faits naturels (comme un tremblement de terre, un feu, un accident bête,etc..) mais je me refuse à m’offrir à l’aléatoire des décisions d’autrui. Une mort tellement bête. Être un dommage collatérale de la volonté d’un autre, c’est comme un viol de mon âme.

Vivre c’est profiter.

En toute humilité.
Parce que le cerveau est un organe comme un autre qui a besoin d’être nourri. Et que c’est lui qui véhicule l’esprit. Il faut savoir le nourrir de bonheur. Il faut que la vie du jour le jour soit nourri par des sentiments aussi simple que le bonheur, la sécurité, l’amitié, l’expression de soi…

Vivre c’est choisir de profiter de la chance qu’on a. Parce que la vie est une bataille pour une bonne partie de l’humanité. Avoir la chance de choisir si on veut se battre ou non est un luxe ultime. Il faut savoir se reposer sur les fondamentaux de la vie pour accueillir dignement le bonheur. Qui est partout et nulle part à la fois.

Vivre c’est se contenter.

Se contenter de ce qu’on a.

Vivre c’est mourir.

Parce que la vie est si futile et n’arrive qu’une fois, il faut accepter sa mort pour meiux savourer la vie.

Trop longue pour certains. Extrêmement courte pour d’autres. Il faut en prendre soin.

Chérir sa vie, la protéger, c’est choisir

Vivre c’est s’élever.

Parce que nous avons la chance de ne pas avoir à mettre en jeu notre intégrité physique pour survivre comme une bonne partie de l’humanité, nous avons le devoir (et non le choix) de nous élever spirituellement et humainement.

About

Dans une dimension lointaine, où les étoiles étaient des grains de sable et les planètes des bulles de savon cosmiques, se dressaient les Monolithes. Ces colosses de pierre, aussi hauts que des montagnes, étaient bien plus que de simples roches. Ils étaient des êtres conscients, capables de ressentir les émotions les plus profondes.

Chaque Monolithe avait une couleur unique, correspondant à une émotion primaire : le Rouge pour la colère, le Bleu pour la tristesse, le Vert pour la joie, le Jaune pour la peur. Et ils communiquaient entre eux, non pas par la parole, mais par des larmes.

Lorsqu’un événement bouleversait l’univers, les Monolithes pleuraient. Le Rouge versait des larmes de feu, le Bleu des torrents d’eau cristalline, le Vert des gouttes de lumière éblouissante et le Jaune des flots d’or liquide. Ces larmes, en se mélangeant, créaient des arcs-en-ciel cosmiques qui traversaient la dimension, apaisant les tourments et rééquilibrant les énergies.

Il arriva un jour qu’une grande tristesse envahit l’univers. Le Monolithe Bleu, le plus grand et le plus ancien, commença à pleurer sans s’arrêter. Ses larmes, en inondant la dimension, éteignirent les étoiles et refroidirent les planètes. Les autres Monolithes, inquiets, se rassemblèrent autour de lui. Le Rouge, dans un geste inattendu, versa quelques larmes de feu sur les larmes du Bleu. La chaleur du feu évapora une partie de l’eau, créant un épais brouillard. Au cœur de ce brouillard, une petite étincelle apparut, puis une flamme, puis une étoile. Le Vert, en voyant cela, se mit à pleurer de joie, ses larmes nourrissant la nouvelle étoile.

Ainsi, grâce à l’union de leurs émotions, les Monolithes avaient surmonté la tristesse et redonné vie à l’univers. Et depuis ce jour, ils continuent de pleurer, de rire, de trembler et de briller, ensemble, dans l’immensité du cosmos.