En regardant des gens jouer au babington, je me suis dit que le plaisir de l’homme passait par la maîtrise des éléments. On prend plaisir à taper dans une balla car on aime la sensation de maitriser sa trajectoire. L’idée de se surpasser. Et cela se retrouve partout. On a toujours cherché en tous temps à nous dépasser, à apprivoiser, à comprendre et à nous adapter. C’est pour cela que nous sommes le plus grand prédateur sur terre.
Dès lors, pourquoi n’agissons-nous pas de la sorte quand il s’agit de sauver notre planète ? On agit si peu comparé à notre capacité à agir. Pourquoi, au fond, ne nous sentons-nous pas concerné par cette cause qui pourtant est primordial pour la survie de l’humanité ?
Ma réflexion est que la survie de notre planète nous renvoie à ce que nous ne pouvons maîtriser et à cette énorme frustration qui est que nous sommes si peu de chose dans ce vaste univers. La religion a toujours été une sorte de voile à toutes ces questions existentielles et dont la réponse scientifique nous effraie tant. Croire en Dieu, c’est oublier que nous ne sommes rien. Dieu est le placebo du volteface de la nature face à notre mégalomanie, à notre soif de contrôle.
Nous ne pourrons jamais dépasser l’au-delà alors à quoi bon le sauvegarder. Tout cela est évidemment inconscient mais le peu de réaction de la nature humaine face à cette problématiques se trouve peut-être ici. Dans …
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