L’intrépidité est le courage des cons

Serge Gainsbourg

  1. L’intrépidité est le courage des cons
  2. Je ne cherche qu’une chose, la pureté de mon enfance. Je suis resté intact, intact, voila ma force.
  3. La postérité est une larme dans l’infini (de moi : mais un océan le temps de notre vie)
  4. Brel m’a dit : Moi je me trompe et toi tu triches
  5. Le snobisme est une bulle de champagne qui hésite entre le rot et le pet
  6. L’amitié est plus rare que l’amour et nécessite une intégrité absolue.
  7. Jamais je ne me suis aussi bien entendu qu’avec personne
  8. Une femme nue pour moi ne représente rien, strictement rien. Une femme nue sur une plage, c’est un animal. Et l’état animal me désespère, je veux m’en éloigner.
  9. Qui promène son chien est au bout de la laisse
  10. Etant enfant, je m’identifiais à mon jeu de meccano, je pouvais me détruire et me construire à mon gré.
  11. En fait, n’appartenant à personne, je suis de partout
  12. Je pense que j’ai l’âme d’un ado. C’est cette faiblesse qui fait ma force
  13. La beauté est la seule vengeance des femmes
  14. L’aphorisme de Lichtenberg est pas mal : « La laideur a ceci de supérieur à la beauté c’est qu’elle dure »
  15. Quand on a pas ce qu’on aime, il fait aimer ce qu’on a
  16. Il n’y a que les grands séducteurs qui se font jeter par les femmes
  17. Je séduis par insinuation. Par un charme insidieux : long et… faux-jeton
  18. J’ai eu une crise cardiaque. Ce qui prouve que j’ai un coeur
  19. Les artistes, à priori, c’est dans leur oeuvre qu’ils projettent leurs malformation.
  20. Je n’ai aucune prétention à être moi-même
  21. Il n’y a pas eu de chirurgie esthétique. Chirurgie mentale seulement.
  22. La provocation est une cuirasse, la solitude une cotte de mailles. Me voilà bien protégé…
  23. Dès l’instant ou vous n’avez pas besoin d’initiation à un art, c’est qu’il est mineur
  24. Mon premier cachet, ce n’était même pas un cachet, plutôt un comprimé
  25. Moi je n’ai pas d’idée, j’ai des associations de mots, comme les surréalistes ; carence d’idée. Ca cache un vide absolu, je suis sous vide.
  26. Je n’ai pas l’esprit d’escalier. J’ai l’esprit d’ascenseur en panne.

About

Dans une dimension lointaine, où les étoiles étaient des grains de sable et les planètes des bulles de savon cosmiques, se dressaient les Monolithes. Ces colosses de pierre, aussi hauts que des montagnes, étaient bien plus que de simples roches. Ils étaient des êtres conscients, capables de ressentir les émotions les plus profondes.

Chaque Monolithe avait une couleur unique, correspondant à une émotion primaire : le Rouge pour la colère, le Bleu pour la tristesse, le Vert pour la joie, le Jaune pour la peur. Et ils communiquaient entre eux, non pas par la parole, mais par des larmes.

Lorsqu’un événement bouleversait l’univers, les Monolithes pleuraient. Le Rouge versait des larmes de feu, le Bleu des torrents d’eau cristalline, le Vert des gouttes de lumière éblouissante et le Jaune des flots d’or liquide. Ces larmes, en se mélangeant, créaient des arcs-en-ciel cosmiques qui traversaient la dimension, apaisant les tourments et rééquilibrant les énergies.

Il arriva un jour qu’une grande tristesse envahit l’univers. Le Monolithe Bleu, le plus grand et le plus ancien, commença à pleurer sans s’arrêter. Ses larmes, en inondant la dimension, éteignirent les étoiles et refroidirent les planètes. Les autres Monolithes, inquiets, se rassemblèrent autour de lui. Le Rouge, dans un geste inattendu, versa quelques larmes de feu sur les larmes du Bleu. La chaleur du feu évapora une partie de l’eau, créant un épais brouillard. Au cœur de ce brouillard, une petite étincelle apparut, puis une flamme, puis une étoile. Le Vert, en voyant cela, se mit à pleurer de joie, ses larmes nourrissant la nouvelle étoile.

Ainsi, grâce à l’union de leurs émotions, les Monolithes avaient surmonté la tristesse et redonné vie à l’univers. Et depuis ce jour, ils continuent de pleurer, de rire, de trembler et de briller, ensemble, dans l’immensité du cosmos.